Éléphant

Les éléphantidés forment aujourd'hui l'unique famille de mammifères de l'ordre des Proboscidiens. Cette famille comptait de très nombreuses espèces par le passé, dont le mammouth ou le stégodon.

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Statut IUCN En danger - Propulsion - Éléphantidé - Animal domestique

Les éléphantidés (Elephantidæ) forment aujourd'hui l'unique famille de mammifères de l'ordre des Proboscidiens. Cette famille comptait de très nombreuses espèces par le passé, dont le mammouth ou le stégodon. L'éléphant est le plus grand mammifères terriens[1], [2]. L'ancêtre des mammouths et des éléphants est le phosphaterium, petit mammifère sans trompe et aussi grand qu'un chien, ayant vécu il y a 60 millions d'années.

La plupart des espèces d'éléphantidés sont éteintes ainsi qu'à l'heure actuelle, cette famille regroupe diverses sous-espèces correspondant à trois espèces principales : l'éléphant de savane, l'éléphant de forêt (jadis regroupés sous l'expression «éléphant d'Afrique») et l'éléphant d'Asie (quelquefois anciennement nommé éléphant indien) qui se distinguent par certaines caractéristiques anatomiques, les éléphants d'Asie étant généralement plus petits avec des oreilles plus petites, ou encore une différence du bout de la trompe.

L'éléphant fait localement l'objet de programmes ou projets de réintroduction/protection.

L'éléphant apparait dans de nombreuses cultures. Ils sont symbole de sagesse dans la culture asiatique, réputé pour leur mémoire et leur intelligence, qui est comparée à celle des cétacés[3] et hominidés[4]. Aristote avait dit que l'éléphant est «la bête qui dépasse l'ensemble des autres dans l'intelligence et de l'esprit»[5]. Le mot éléphant tiens son origine du grec ἐλέφας, veut dire ivoire ou éléphant[6]. Il tient aussi son origine du latin elephantus qui veut dire ivoire ou éléphant[7].

Évolution des aires de peuplement de l'éléphant.

L'éléphant d'Asie et l'éléphant d'Afrique ont longtemps été reconnus comme les deux seules espèces représentant la famille des Éléphantidés à l'époque moderne. De récentes études génétiques ont permis de démontrer que les deux sous-espèces africaines : Loxodonta africana africana et Loxodonta africana cyclotis étaient en fait deux espèces différentes : en Afrique, il convient par conséquent de distinguer désormais l'éléphant de la savane (Loxodonta africana) et l'éléphant des forêts (Loxodonta cyclotis) [8].

Les espèces d'Éléphantidés vivant à l'heure actuelle sont donc :

Image Nom Description
Loxodonta africana Loxodonta africana L'éléphant de savane d'Afrique ; il mesure à peu près 4 mètres au garrot, présente deux doigts préhensiles au bout de la trompe et de grandes oreilles servant à réguler sa température interne. Le crâne est environ plat et l'ensemble des individus portent des défenses.
Loxodonta cyclotis Loxodonta cyclotis, L'éléphant des forêts vivant aussi en Afrique, il présente des oreilles le plus souvent plus petites et plus circulaires que l'éléphant de savane, mais aussi des défenses plus minces et plus droites.
Elephas maximus Elephas maximus L'éléphant d'Asie ; il mesure de 2 à 3, 50 mètres au garrot, ne présente qu'un seul doigt préhensile au bout de la trompe et possède des oreilles assez petites. Le crâne forme deux bosses proéminentes et les défenses sont absentes chez les femelles et un certain nombre de mâles.

Classification des Elephantidæ et espèces éteintes

Icône de détail Article détaillé : Classification des Elephantidæ.

Ossatures comparées de l'homme et de l'éléphant. Hawkins, 1860
Comparaison de profils des deux types d'éléphants.
Pseudo-genoux des membres antérieurs d'un éléphant d'Asie.

Le squelette de l'éléphant est influencé par la masse qu'il doit soutenir, c'est pour cela qu'il représente à peu près 16, 5 % de la masse totale de l'éléphant[9], cela veut dire que pour un éléphant de 7 tonnes, le squellette pése 1, 5 tonne. Les os de l'éléphant sont spongieux[10]. Sa cage thoracique est constituée de 20 côtes, elles s'accroche le long de l'épine dorsale[9].


La principale caractéristique des éléphants est leur trompe. C'est un organe nasal allongé qui découle de la fusion de la lévre supérieur et du nez. La trompe est un organe préhensile.

La trompe est constituée de 100 000[11] muscles et elle est dépourvue d'os, et elle pèse plus de 100 kg[12].

«La trompe se compose de deux longs tuyaux cylindriques, partant de l'ouverture antérieure des fosses nasales. Ces tubes se rétrécissent à la région de l'inter mâchoire, ce qui empêche l'eau pompée par la trompe de pénétrer dans la cavité nasale ; ils offrent ensuite une dilatation, puis de resserrent de nouveau à l'endroit où ils s'ouvrent dans les narines osseuses, et où ils sont couverts par un cartilage nasal ovale. (…) Les tubes sont entourés d'une grande variété de faisceaux musculaires, les unes longitudinaux, les autres rayonnant vert la peu et permettant de comprimer les premiers quelques uns enfin, mais en moins grand nombre, circulaires. Cependant il faut distinguer de ces muscles, propres à la trompe, ceux qui servent à mouvoir l'organe en entier. Ces derniers sont identiques aux muscles de la queue. On les distingue en élévateurs et abaisseurs supérieurs et latéraux, qui naissent du front, des os propres du nez et des cartilages, tant de l'os maxillaire supérieur que de l'intermaxillaire»[13].

Le bout de la trompe d'un éléphant d'Afrique est en forme d'amande, tandis que celle d'un éléphant d'Asie est en forme de poire. L'excroissance à son extrémité a une fonction analogue à un doigt[14]. Les éléphants ne peuvent pas boire avec leur trompe, ils s'en servent comme outils pour boire avec[11].

Trompe d'un éléphant d'Afrique (gauche) et d'Asie (droite).

Forme du bout de la trompe de l'éléphant.

Un éléphant peut se servir de sa trompe pour se nettoyer l'œil.

La trompe d'un éléphant dans la bouche d'un autre.


Dent d'éléphant où on voit les crêtes.
  Formule dentaire
mâchoire supérieure
3 3 0 1 1 0 3 3
3 3 0 0 0 0 3 3
mâchoire inférieure
Dentition variable chez l'éléphant


Légende

Le plus fréquemment les éléphants ont des défenses, des dents particulièrement allongées utilisées par ces animaux comme outil, arme de défense et attribut sexuel[15]. Les défenses sont des dents supérieures à croissance continue. L'éléphanteau possède des prémolaires de lait qui tombent quand les molaires apparaissent, mais il n'y a pas de prémolaires définitives. Chez les éléphants, la formule dentaire n'est jamais complète (3 prémolaires et 3 molaires) [10]. Les molaires sont scindées, des incisives par une barre, il n'y a pas de canine[16], ni d'incisive à la mâchoire inférieure[17].

Les dents sont principalement composées d'ivoire et d'émail qui forment la couronne des dents par de nombreuses crêtes transversales, qui sont plus ou moins lamellées. Les crêtes sont disjointes puis au fur et à mesure il y a formation d'un cément qui s'intercale entre les dents et forme un tout[16]. Il y a un petit nombre de dents molaires, «quelquefois une paire (…) à chaque mâchoire, (…) une paire à l'une des mâchoires et deux à l'autre, (…) toujours deux paires à chacunes», qui plus est les dents correspondantes entre elles «n'ont ni la même apparence, ni le même nombre de lamelles»[16].

Selon les études de Corse et de Blainville, «les éléphants (…) ont six paires de dents à chacune des mâchoires. Ces dents augmentent de volume depuis la première jusqu'à la dernière ou sixième, et le nombre de leurs lamelles (…) est aussi de plus en plus énorme.»[18]. «La succession des dents molaires s'opère ainsi par flots d'une manière lente mais réglée, et on admet trois flots différents. Les dents se présentent deux par deux de chaque coté de l'une et de l'autre machoire. Le degré plus ou moins avancé de l'usure de chacune d'elles détermine les différences qu'on remarque dans le nombre total de lamelles (…) pour chaque flot»[18].

La peau de l'éléphant est d'une épaisseur d'environ 2 cm[2]. Cette peau est fragile dû à la présence de plis où viennent se loger des parasites[19]. Il n'y a quasiment pas de poils, et il n'y a pas de glande sudoripare et glande sébacée[10]. Par conséquent leur peau est séche, c'est pour cela qu'elle doit être fréquemment humectée avec eau projettée par la trompe ou couverte de poussière ou boue aussi projettée par leur trompe[10].

La couleur de la peau est grisâtre, cependant la couleur vue est dû au sol dans lequel l'éléphant évolue, dû aux bains de boues[20].

Peau de l'éléphant.

Elephant Mud Bath.ogg

Bain de boue d'éléphant dans le Botswana.

Les oreilles de l'éléphant lui permettent de réguler sa température corporelle[21]. Quand il mange des fruits fermentés ayant un degré d'alcool d'environ 7° par litre, l'éléphant remue violemment ses oreilles, de même pour sa queue et sa trompe[21].

Les fonctions reproductrices de l'éléphant mâle arrive vers l'âge de 10-15 ans[2], cependant il commencent à se reproduire vers l'âge de 30 ans lorsqu'il s sont suffisament imposant pour pouvoir se battre avec d'autre mâle pour les femelles[22].

La frontaline est libérée par la glande temporale chez l'éléphant en période de musth, la sécrétion commence peu de temps avant la puberté, à l'âge de 15 ans[23].

Les fonctions reproductrices de l'éléphant femelle arrive à partir de 9 ans[22] jusqu'à 15 ans.

Icône de détail Article détaillé : Musth.

Les mâles en musth (rut), dont le taux sanguin de testostérone peut s'accroître cinquante fois, agitent les oreilles et secouent la tête, leur pénis devient vert, d'où dégouline une urine fortement odorante. Cela est dû à la libération d'un musc d'une phéromone, la frontaline, secrétée sous deux formes chirales. Ces deux énantiomères (deux formes la + et la -) ne sont pas sécrétés en mêmes proportions. Chez les jeunes mâles, la forme + domine. Au fur et à mesure de la maturité et de la période de musth, les deux formes un mélange racémique, qui attire les femelles en phase folliculaire et en œstrus[23]. La frontaline est libérée par la glande temporale chez l'éléphant en période de musth, la sécrétion commence peu de temps avant la puberté, à l'âge de 15 ans. Cependant le musth se produit qu'à partir de 25 ans et durera quelques jours, puis vers 31-35 ans, ce dernier dure plusieurs semaines puis vers 36-40 ans, il dure d'un à deux mois. Pour finir, après 40ans, le musth couvre de deux à quatre mois. La quantité de phéromone émise augmente avec l'âge de l'éléphant ainsi qu'en milieu de musth. La concentration et la proportion d'énantiomères de la frontaline forment pour les animaux qui seront attentif au message une source d'information sur l'âge et le stade du musth de l'éléphant qui émet. Une concentration de frontaline, en mélange racémique, sera le synonyme d'un mâle mature ayant un statut social important[23].

Une fois que la femelle et le mâle se sont trouver, l'accouplement peût commencer. L'éléphant est trés lourd, par conséquent, la durée de la copulation est trés rapide, généralemente, elle dure entre 20 et 30 secondes, cette période dure pendant à peu près 3 jours[24].

La jeune femelle est effrayée lors de sa première période de chaleur, le mâle peut la poursuivre[25]. Le mâle pour avertir la femelle qu'il va la monter lui pose sa trompe son le dos, la femelle s'immobilise alors[25].

Les mâles passent dans les troupeaux de femelle lors de leur musth pour sentir les vulves des femelles[25].

Un jeune éléphant se nourrissant.

La gestation d'une éléphante est la plus longue de l'ensemble des animaux terrestres, dure de 20 à 22 mois et sa durée d'allaitement est comprise en 36 et 48 mois[10]. Les mises bas s'espace d'environ 2 ans ½ à 5 ans[11], il est noté que la durée de gestation pour un éléphanteau mâle est plus long que pour un éléphanteau femelle[11].

Une éléphante peut être en gestation jusqu'à une cinquantaine d'années[11]. Dans la majorité des cas, un seul éléphant est portée, les cas de jémélité sont trés rares[11].

Les éléphants vivent dans une société matriarcale[26]. Les troupeaux sont composés d'une dizaine d'éléphants femelles et de jeunes éléphanteaux, après la maturité sexuelle les mâles quittent le groupe[2]. Il erre jusqu'à ce qu'il fasse alliance avec d'autres jeunes mâles.

Une étude menée dans un zoo, montre que l'éléphant aime les fruits fermentés à un degré d'alcool de 7° par litre, quand l'éléphant est saoul, il perd de sa sociabilité, tandis que sobre il est trés sociable. Quand il est ivre, il reste à l'écart du troupeau. Un chercheur américain défendait l'idée que les animaux s'enivrent ou se droguent, volontairement, pour oublier les tourments de leur existence. Pour le prouver, il fait vivre durant un mois à des éléphants d'une réserve californienne sur un territoire plus restreint qu'à leur accoutumé. La surpopulation dû au petit espace a fait stressé les animaux qui ont bu trois fois plus que d'habitude. Ils sont devu agressifs qu'il en a été dangereux de s'en approcher[21].

Le cri de l'éléphant est le barrissement (écouter le barrissement).

De récentes études scientifiques ont montré que les éléphants, comme de nombreux animaux, sont sensibles aux infrasons[27]. L'utilité de l'audition de ces infrasons reste cependant mystérieuse. Il semble qu'ils soient capables de communiquer entre eux par les ondes acoustiques de surface transmises par le sol [28].

Les éléphants peuvent dormir debout, mais le fait de se coucher indique qu'ils sont idéalement détendus.

L'éléphant est herbivore, il mange une grande variété d'éléments végétaux : herbes, plantes, feuilles, fruits, racines et tubercules, écorces et même du bois. Il apprécie par exemple le bois tendre et gorgé de sève du baobab.

Les besoins alimentaires de l'éléphant sont importants, en particulier qualitativement. Selon son environnement, il consacre une grande partie de son temps à la recherche de nourriture (16 à 20 heures par jour), se déplaçant sur de longues distances et sélectionnant les aliments les plus riches. Il peut se dresser sur ses pattes arrières pour attraper avec sa trompe les rameaux les plus tendres jusqu'à cinq ou six mètres de hauteur.

Quotidiennement, il faut à l'éléphant entre 150 et 180 kilogrammes de nourriture en saison sèche, et entre 200 et 260 kilogrammes en saison des pluies. Ces quantités fluctuent aussi suivant les espèces et des milieux fréquentés.

Un éléphant adulte boit jusqu'à 140 L d'eau par jour[2]. Il aspire dans sa trompe jusqu'à dix litres à la fois, puis se les verse dans la bouche. Il peut rester trois ou quatre jours sans boire. Il peut se servir de sa trompe pour reprendre de l'eau dans son estomac et s'en servir pour se rafraîchir la peau. Sa peau particulièrement épaisse est l'objet de soins constants : outre les aspersions, les baignades et les roulades dans la boue, le poudrage à la poussière est bienvenu pour protéger l'épiderme des insectes et du soleil.

Malgré la quarantaine de mètres d'intestin qu'il possède, sa digestion est peu efficace. Elle dure d'un à deux jours, 40 à 60 % de la nourriture n'étant pas digérée. Si son alimentation n'est pas suffisamment riche, son tonus, son humeur et sa santé généralement sont rapidement affectés.

Le comportement alimentaire a généralement un impact important sur le milieu. Le bilan de ces conséquences fluctue suivant les espèces (Afrique, Asie), de la saison, du biotope et de la densité de la population. Ainsi, l'éléphant peut être reconnu comme destructeur d'arbres surtout dans la savane, tandis qu'il participe ailleurs particulièrement activement à la régénération en limite des zones forestières. Certaines espèces d'arbres sont dépendantes de l'éléphant pour leur extension : ce dernier, friand de leurs fruits, en dissémine les graines avec l'excellent terreau que forme son crottin, capable de contenir jusqu'à 35 % de graines.

En l'état actuel des connaissances, l'éléphant est , avec l'humain, le dauphin, le corbeau et certaines espèces de grands singes, l'une des rares espèces animales à réussir le test du miroir de Gallup : quand on marque d'une tache le front d'un éléphant en un point qu'il ne peut voir directement et qu'on lui présente un miroir, il passe sa trompe sur la tache ; démontrant ainsi qu'il a reconnu son image et par conséquent qu'il a conscience de lui-même[29], [30], [31].

Hommes avec défenses d'éléphant d'Afrique à Dar es Salaam, c.  1900
Théodore Roosevelt à coté d'un éléphant mort.

L'homme le chassais depuis des millénaires pour sa consommation et pour le commerce de l'ivoire tiré des défenses, la population des éléphants africains et asiatiques a été décimée, passant de plusieurs millions d'individus au début des années 1970 à quelques centaines de milliers 30 ans plus tard[32]. Si quoiqu'en 1989, la CITES a interdit le commerce de l'ivoire. La chasse des éléphants, désormais reconnus comme des espèces protégées, est depuis particulièrement réglementée.

Les seuls prédateurs des éléphants sont les grands fauves, et surtout les lions qui peuvent dans certains cas s'attaquer aux éléphanteaux.

Tandis que le braconnage menace toujours les éléphants au Kenya et ailleurs, les mesures de protection ont été si efficaces en Afrique du Sud que les populations sont en plein essor[33]. Pour sauvegarder les écodispositifs, les directeurs des parcs nationaux surpeuplés pourraient être amenés à renouer avec la sinistre pratique de l'abattage des éléphants[33].

L'augmentation des risques de conflits d'intérêt pour l'habitat avec des populations humaines, menace la survit de l'éléphant. Ce conflit tue 150 éléphants et légèrement plus de 100 personnes par an au Sri Lanka[34]. Au contraire de son cousin d'Afrique, l'éléphant d'Asie, possède de petite défense, la disparition de celui est essentiellement attribué à la perte de son habitat. De grands morceaux de forêt disparaissent ce qui touche profondément leur écodispositif. Les arbres contribuent à l'ancrage du sol et l'absorption des eaux de ruissellement, qui entraine des inondations et une érosion massive dû à la déforestation. Quand la forêt est réduite, les éléphants deviennent une partie du problème, car il détruise rapidement la végétation de la zone et élimine l'ensemble des ressources en nourritures.

Un éléphant photographié dans une réserve privée du Parc Kruger

La première réserve officiel, Parc national Kruger, est peut-être la plus connu et plus grand succés[35] Il y a cependant de nombreux porblème dû à la mose en place de la réserve. A titre d'exemple, les éléphants ne peuvent se soucier des frontière nationales, du parc. Une fois les limites la réserve établie et la clôture érigé, de nombreux animaux se sont retrouvé couper de leur alimentation en hiver ou au printemps de leurs zones de reproduction. Certains animaux sont mort, tandis que d'autres comme les éléphants ont démolit les clôtures entrainant des ravages dans les champs voisins. Quand les éléphants sont limités à un petit territoire, les dégâts infliger peuvent être énormes sur le paysage local[36].

Par conséquent, certaines réserves, comme le Parc national Kruger, d'avis de certains gestionnaires de faune sauvage, ont souffert de la surpopulation des éléphants, au détriment d'autres espèces de la faune dans la réserve. Le 25 février 2008, l'Afrique du Sud a annoncé que l'abbatage pour contrôler le nombre d'éléphant, qui était arréter depuis 1994 reprendrait. Les défenseurs des droits des animaux, ont menacé d'un appel au boycotts par les touristes ainsi qu'à d'autres formes d'oppositions[33].

Des éléphants asiatiques à l'entraînement en Thaïlande.
Lors de la Première Guerre mondiale, tandis que les chevaux sont à la guerre

Utilisé comme animal de trait par les humains, mais aussi lors de batailles comme éléphant de guerre, l'éléphant a occupé de nombreuses fonctions, surtout celle d'exécuteur lors d'exécutions par éléphant. En 1914-1918, des éléphants de cirque ont en Europe par exemple servi à débarder le bois en forêt (de Mormal, dans le Nord de la France), ou encore à labourer, ou à tirer des wagons dans les usines de munitions. )

Le conducteur d'un éléphant est nommé cornac ou mahout.

L'ivoire des défenses de l'éléphant a longtemps servi à la réalisation d'œuvres d'art. Les œuvres en or et ivoire sont qualifiées de chryséléphantines (de chrusos, or en grec).

Le mot éléphant a été déformé en olifant, pour désigner une corne en ivoire.

Dans la symbolique occidentale comme orientale, l'éléphant est associé à la mémoire, la sagesse, la longévité, la prospérité, la bienveillance, le père. Dans le folklore africain, l'éléphant tient le rôle du père, du chef des animaux.

Ganesh

Dans la religion hindoue, Ganesh est un dieu à tête d'éléphant ; il est le dieu de la Sagesse et le patron des étudiants. Les rares éléphants blancs sont sacrés en Inde, et les éléphants domestiqués et décorés aux couleurs des dieux bénissent les fidèles de leur trompe dans certains temples.

En Inde, l'éléphant évoque la force, la puissance, l'orage (forme ronde et grise des nuages de pluie). Chaque dieu hindou chevauche un animal : Indra, dieu des Orages et de la Bataille, et Agni, dieu du Feu, se déplacent à dos d'éléphant.

Dans le Coran, la sourate Al-Fîl (l'Eléphant). tient son nom de l'expression «ashâb al-fîl» [les gens de l'éléphant] dans le tout premier verset.

C'est la 105e sourate du Coran et la 19e dans l'ordre chronologique. Elle comprend cinq versets (5) révélés à la Mecque. Son titre est tiré du premier verset. La sourate, l'éléphant a été révélé au sujet des «gens de l'éléphant», les Abyssins qui avaient voulu attaquer la Kaaba et au sujet, aussi, de ce que Dieu, leur avait fait : extermination et éloignement de la Kaaba.

En effet, les abyssins qui occupaient le Yémen voisin, voulaient évangéliser l'Arabie tout entière, et la Kaaba, à La Mecque était leur grand objectif. À cause des entraves qu'ils mettaient au pèlerinage, le «ministre du calendrier» dans le gouvernement mecquois se vengea en profanant l'église de San'a. C'est tandis que le gouvernement abyssin, abraha a fait venir un éléphant de taille gigantesque nommé Mahmoud et dirigea une expédition sur La Mecque.

Au Laos, passer sous la trompe d'un éléphant permet d'acquérir ses attributs : force, longévité, fertilité et caractère sacré. Chaque année à l'occasion du nouvel an bouddhique, les cornacs laotiens organisent un baci ou soukhouan, cérémonie de rappel des âmes, pour leur éléphant.

Dans la symbolique chrétienne, l'éléphant symbolise le baptême : la femelle met bas dans l'eau d'un étang à côté duquel le mâle monte la garde pour écarter le dragon, symbole de l'Esprit du Mal.

Dans la symbolique chrétienne, il représente aussi la chasteté (de tempérament frigide, il ne peut génèrer qu'après avoir absorbé, en guise d'aphrodisiaque, une racine de mandragore), la constance, la maîtrise de soi, la bénignité des princes (il n'a pas de fiel), la tempérance, la circonspection et la prudence.

En France, on dit de quelqu'un qui a une bonne mémoire qu'il a «une mémoire d'éléphant» car effectivement, l'éléphant a une excellente mémoire et se rappelle très longtemps de visages humains par exemple.

L'éléphant représente les 4 piliers du monde : il porte le monde sur son dos.

Il est aussi le symbole du Parti républicain aux États-Unis.

Icône de détail Article détaillé : Liste d'éléphants de fiction.

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  3. ↑ (en) What Makes Dolphins So Smart?. Consulté le 14 avril 2009.
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  5. ↑ (en) O'Connell Caitlin, The Elephant's Secret Sense : The Hidden Lives of the Wild Herds of Africa, Simon & Schuster, 2007, 174, 184 p. (ISBN 0743284410)
  6. ↑ (en) Soanes Catherine, Angus Stevenson, Concise Oxford English Dictionary, Oxford University Press, 2006 (ISBN 0-19-929634-0)
  7. ↑ Dictionnaire Latin Français, Hachette, coll.  «72 / Gaffiot», 2007, relié, 257 p. (ISBN 2011679400)
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  17. ↑ (fr) fr Carl Gustav Carus, A. J. L. Jourdan, Florencio Porpeta Llorente, Julián Calleja Sánchez, Antonio Fernández Carril, Traité élémentaire d'anatomie comparée : suivi de recherches d'anatomie philosophique ou transcendante sur les parties primaires du dispositif nerveux et du squelette intérieur et extérieur, et accompagné d'un atlas de 31 planches in-4o, gravées, 1835 [prés. en ligne], p.  317
  18. ↑ a  b  (fr) fr Paul Gervais, Histoire naturelle des mammifères, avec l'indication de leurs mœurs et de leurs rapports avec les arts, le commerce et l'agriculture : avec l'indication de leurs mœurs, et de leurs rapports avec les arts, le commerce et l'agriculture, 1855 [prés. en ligne], p.  124
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  22. ↑ a  b  (fr) L'éléphant d'Afrique. Consulté le 14 avril 2009.
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  27. ↑ (fr) RFI : les éléphants entendent à partir de 20Hz (en aérien)  ; cite Pierre Pfeffer, «spécialiste des éléphants et directeur de recherche honoraire au CNRS».
  28. ↑ (fr) Palais-decouverte. fr : «selon des chercheurs de l'université de Stanford, les éléphants utilisent les ondes de Rayleigh».
  29. ↑ (en) Plotnik, J. M., De Waal, F. B. et Reiss, D. (2006) - «Self-recognition in an Asian elephant», Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 103, n° 45, pp. 17053-17057. pdf
  30. ↑ (fr) Compte-rendu en français de l'article de Plotnik et al. sur Futura-Sciences
  31. ↑ (fr) Vidéo de l'éléphant passant le test du miroir
  32. ↑ (fr) Communiqués de presse de la Ligue ROC
  33. ↑ a  b  c  (en) Animal rights outrage over plan to cull South Africa's elephants. Consulté le 13 avril 2009.
  34. ↑ (en) Conservation GIS Projects par Smithsonian National Zoological Park. Consulté le 13 avril 2009.
  35. ↑ (en) History of Kruger Park : Kruger National Park : South Africa. Consulté le 13 avril 2009.
  36. ↑ (en) Impact. Consulté le 13 avril 2009.

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"KWS/D. Ngige : éléphant abattu"
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